Guillaume El Patron
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| Sujet: La famille Kadhafi provoque une crise politique en Suisse Mar 1 Sep - 19:07 | |
| Une tempête politique s'est levée en Suisse après l'accord conclu à Tripoli par Hans-Rudolf Merz. Jeudi 21 août, le président de la Confédération, également ministre des finances, s'était excusé de l'arrestation "injustifiée" de Hannibal, fils du colonel Kadhafi, et de son épouse, à Genève en juillet 2008, pour avoir frappé leurs deux domestiques.
Les Libyens obtenaient aussi qu'un tribunal arbitral international soit mis en place à Londres, obligeant Berne à prendre les "mesures nécessaires" contre les responsables de l'enquête à Genève si des actes illégaux avaient été commis par eux. M. Merz disait avoir reçu la promesse que les deux Suisses, retenus à Tripoli depuis treize mois en guise de représailles, seraient libérés avant le 1er septembre. "Si ces deux personnes restent en Libye, j'aurais perdu la face", déclarait-il à son retour.
PAS DE REGRETS
Lundi 24 août dans la soirée, le site du journal l'Hebdo affirmait que les otages seraient libérés mardi. Jointe au téléphone, l'épouse de l'ingénieur retenu dit n'avoir "aucune confirmation" de cette rumeur.
Dénouement proche ou pas, Hans-Rudolf Merz, qui a agi seul, devra s'expliquer. Le contenu de l'accord conclu avec Tripoli sera discuté, mercredi 26 août, lors de la séance du Conseil fédéral (gouvernement). Evelyn Widmer-Schlumpf, la ministre de la justice, s'est déjà étonnée d'une procédure arbitrale internationale portant sur l'action de la justice et de la police genevoise, domaine de la seule compétence cantonale.
Lundi 24 août, Hans-Rudolf Merz a été entendu, à huis clos, devant la commission de politique extérieure du Conseil national (parlement). Les débats, très vifs, ont porté sur le fait que des excuses, et non des regrets, aient été présentées à la Libye. Mais les parlementaires, craignant de mettre en danger le retour des deux Suisses, se sont abstenus de toute déclaration publique.
Dans une conférence de presse, David Hiller, le président du gouvernement cantonal genevois, s'est dit, lui, "effaré par le caractère improvisé de l'accord passé avec la Libye", estimant que l'"imbroglio juridique" allait encore durer longtemps.
Les autorités genevoises, soutenues par d'autres cantons, s'inquiètent de la création d'un tribunal arbitral ayant "le droit de désigner des "coupables" au sein des autorités et de la police genevoise". | |
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