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 Nicolas Sarkozy espère conclure au Brésil ...

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Guillaume
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Nicolas Sarkozy espère conclure au Brésil ... Empty
MessageSujet: Nicolas Sarkozy espère conclure au Brésil ...   Nicolas Sarkozy espère conclure au Brésil ... Icon_minitimeLun 7 Sep - 7:36

.. la vente de l'avion de combat Rafale

Nicolas Sarkozy espère conclure au Brésil ... H_4_ill_1205916_9148_salon1
Vol d'essai du Rafale, lors de la préparation du salon du Bourget, le 12 juin.

Un mot résume la visite de vingt-quatre heures que Nicolas Sarkozy consacre, dimanche 6 et lundi 7 septembre, à Brasilia : Rafale. D'autres contrats importants sont en discussion, mais c'est l'ombre de l'avion de combat construit par Dassault Aviation qui planera sur les cérémonies de la fête nationale brésilienne, dont le président français est l'invité d'honneur. Le Brésil doit renouveler sa flotte aérienne militaire (entre 120 et 150 avions). Un premier appel d'offres porte sur 36 appareils de combat polyvalents. En octobre 2008, l'armée de l'air a annoncé le trio des "finalistes" encore en lice : le F-18 Super Hornet de l'américain Boeing, le Gripen du suédois Saab et le Rafale. Depuis, les trois constructeurs se livrent une lutte feutrée mais féroce, avec l'aide de leurs gouvernements, pour remporter ce contrat, estimé, selon les options techniques retenues, entre 3 et 4 milliards d'euros.

Parti favori, le Rafale le reste, pour une raison essentielle aux yeux du Brésil : au-delà de la qualité de son offre, les Français sont prêts à apporter à leur éventuel client le maximum de transferts de technologie. Plus que l'achat d'un avion de combat de nouvelle génération, Brasilia veut acquérir le savoir-faire et la technologie pour construire cet avion et se doter à terme d'une industrie militaire aérienne autonome. Seule la France lui garantit cette perspective dès aujourd'hui et sans restriction, comme l'ont rappelé ces derniers mois le ministre de la défense, Hervé Morin, et le président du Sénat, Gérard Larcher.

Dans un forcing de dernière minute, Boeing assure pouvoir répondre aux transferts de technologie exigés par Brasilia. Mais le dernier mot reviendra au Congrès américain, dont le feu vert est loin d'être acquis. Même chose pour l'appareil suédois, dont une partie de l'avionique est de fabrication américaine.

Dans un entretien accordé à l'émission Internationales de TV5 Monde, réalisé en collaboration avec Le Monde et Radio France Internationale (RFI) et devant être diffusé dimanche 6 septembre, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a laissé apparaître sa préférence pour le Rafale, accordant à la France un "avantage comparatif".

"Le pays qui sera le mieux à même de répondre à nos conditions aura les meilleures chances, et vous savez bien de quel pays je veux parler", a-t-il ajouté en souriant. Reste à savoir quand et comment l'annonce du choix pourrait être faite. On espérait de longue date, côté français, que le résultat de l'appel d'offres serait rendu public avant la visite de Nicolas Sarkozy, la transformant ainsi en un rendez-vous glorieux pour la France. Mais le calendrier de l'armée de l'air a été retardé. Celle-ci a transmis de nouveaux questionnaires, très détaillés, aux trois entreprises en lice avant d'arrêter son choix.

BAPTÊME DU FEU

Le président Lula a déclaré, jeudi, qu'il pourrait parler au téléphone avant dimanche avec M. Sarkozy. Une annonce de dernière minute est-elle envisageable ? Le chef de l'Etat brésilien la réservera-t-il pour la conférence de presse conjointe qu'il tiendra lundi avec son hôte à Brasilia ? La pire des options serait sans doute que M. Sarkozy revienne vers Paris, après deux traversées de l'Atlantique sud, sans qu'aucune annonce n'ait été faite, voire sans qu'il n'ait reçu en privé d'assurances catégoriques.

Rien n'est donc définitivement acquis. Chacun des trois appareils a ses avantages et ses inconvénients. Le suédois est de loin le moins cher. Mais il a deux faiblesses : c'est un monomoteur, très vulnérable en cas de panne au-dessus de l'immensité brésilienne ; et c'est un prototype qui n'a encore jamais connu le baptême du feu alors que le Rafale, de loin le plus cher, opère en Afghanistan. Une éventuelle victoire du Rafale serait un événement considérable pour l'industrie aéronautique française : le Brésil serait le premier pays à l'acheter. Et cela éclaircirait l'horizon du constructeur Dassault Aviation.

Ce choix aurait également le mérite de la cohérence militaire et politique. Lors de la visite de M. Sarkozy à Rio de Janeiro, en décembre 2008, la France et le Brésil ont scellé un "partenariat stratégique", dont le volet "défense" est le plus spectaculaire. La France aidera le Brésil à fabriquer 50 hélicoptères de combat EC-725, lui vendra quatre sous-marins d'attaque de type Scorpène et l'aidera à se doter d'un sous-marin à propulsion nucléaire. Géant et leader régional naturel, le Brésil veut se doter d'un instrument de dissuasion digne d'un grand acteur mondial.

Il lui faut à la fois défendre son immense territoire - près de seize fois la France -, surveiller 8 500 km de côtes et 4,5 millions de km2 d'eaux territoriales, protéger ses richesses naturelles, notamment ses énormes gisements pétroliers en eaux profondes. Seule puissance européenne à la fois souveraine en Amérique du Sud - en Guyane - et frontalière du Brésil, la France a fait le choix d'aider ce pays dans sa quête des moyens de la puissance.

Le choix du Rafale serait le meilleur gage de l'amitié que les présidents des deux Etats disent se vouer, et un point d'orgue militaro-commercial pour l'Année de la France au Brésil qui, après avoir donné lieu, depuis avril, à des centaines de manifestations culturelles, s'achèvera à la mi-novembre.
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