[rugby]Harinordoquy: «Le travail paie»

Citation :

Si le BO est revenu du diable vauvert pour essayer d'arracher une qualification européenne, il le doit en partie au réveil de ses cadres, Imanol Harinordoquy en tête. Le troisième ligne international, auteur d'une très grosse saison, explique les raisons du réveil biarrot, et se félicite que tous les efforts consentis par le groupe aient fini par payer. Il veut maintenant continuer sur cette lancée, et poursuivre la reconstruction d'une grande équipe à Biarritz.

« Imanol Harinorodoquy, Biarritz est désormais cinquième au classement. Si on vous avez dit au moins de décembre que vous seriez en position de jouer l'Europe en fin de saison, est-ce que vous y auriez cru ?
Honnêtement oui. C'est vrai que c'était mal engagé en début de saison, on est même redescendu jusqu'à la 10e place. Mais je sentais qu'on n'était pas loin d'inverser la tendance. Le groupe travaillait bien, il y a toujours eu une bonne ambiance, et chacun s'investissait au maximum malgré les résultats. Et par expérience, je sais que quand tout le monde travaille, à un moment donné il y a des résultats. Dès le mois de janvier, à Bourgoin, le BO a montré un autre visage, même si on a perdu. On a gagné à Castres ensuite, on a commencé à gagner à nouveau, ça nous a fait beaucoup de bien au moral. Le travail paie, et on est remonté au classement. On a longtemps cravaché, mais rien n'est acquis non plus.

Comment expliquer ce changement radical dans l'attitude, dans les résultats aussi ?
Le rugby est un équilibre fragile. Dans un sport collectif, il faut beaucoup discuter, voir ce qui ne va pas chez les uns chez les autres, s'aider mutuellement. Ça prend du temps. Avec notre défaite dans le derby (9e journée), on a dégringolé très vite, avec une pression énorme. On avait l'impression qu'on ne savait plus jouer au rugby, on se posait des questions, on était dans une dynamique très négative. Après l'arrivée de Jean-Michel Gonzalez, on a beaucoup échangé, on a voulu simplifier le jeu, revenir à des choses basiques comme le combat, la mêlée, la défense. On a retravaillé les bases. Je ne dirais pas qu'on pratique un rugby spectaculaire depuis janvier, mais en tout cas on joue un rugby efficace. L'alchimie s'est faite, tout le monde a adhéré, on a retrouvé le sourire, le moral et dans ces cas-là ça va très vite. C'est important maintenant de bien finir la saison pour bien attaquer la suivante.

Le rôle des cadres, dont vous faites partie, a été prépondérant. Vous avez décidé de prendre les choses en main ?
Ce fut aussi l'un de nos problèmes. A un moment donné, quand ça va mal, il faut qu'il y ait des mecs qui prennent les choses en main. Des joueurs comme Damien Traille, Dimitri Yachvili, Julien Peyrelongue, Jérôme Thion, qui sont là depuis quelques années et qui ont un statut d'international, se doivent de passer devant et d'aider les autres. Quand les cadres se sont remis à jouer à leur niveau, ça allait mieux. Mais il y a d'autres joueurs aussi qui ont fait beaucoup d'efforts.

Une piécette sur Clermont

Malgré ce retour en forme, cette saison sera la deuxième d'affilée sans phase finale. C'est un échec ?
Vu d'où on vient, je ne dirais pas que c'est un échec. En fait, par rapport au début de saison, j'ai l'impression au contraire qu'on repart sur un cycle, qu'on est en train de reconstruire. Alors que la saison dernière, qui avait été très difficile, on avait l'impression que le BO était en train de s'effriter. Là il me semble qu'on reconstruit quelque chose, même s'il faudra voir le début de saison prochaine.

A titre personnel, comment jugez-vous votre saison ?
J'ai un peu d'expérience, et je n'ai pas besoin qu'on me dise si j'ai été bon ou pas sur un match. Par exemple, contre l'Angleterre ou l'Italie, je ne suis pas content de moi. Je sais qu'on attend plus de moi et c'est normal. En club, c'est pareil, si moi je ne tire pas les autres vers le haut, ce ne sont pas les jeunes de 20 ans qui vont le faire. Globalement, vu d'où je reviens je suis content de ma saison. J'étais très enthousiaste, très revanchard, j'avais envie de montrer que le BO n'était pas mort. J'ai envie de rester à ce niveau, et même d'aller plus haut.

Qu'en est-il de votre avenir ?
J'ai encore un an de contrat, et j'ai envie de rester au BO. Mais j'attends aussi de voir comment va se passer la saison prochaine, comment ça va se passer. J'ai l'impression que des choses sont en train de se mettre en place, que le club se structure après avoir longtemps vécu sur ses acquis. Ça bouge, et c'est bien. Je ne suis pas fermé à une autre expérience à l'étranger notamment. Mais il faut voir l'aspect sportif, surtout qu'il y a la coupe du monde 2011 qui arrive. On verra, pour l'instant j'ai envie de bien finir la saison.

Quel est votre pronostic pour le titre cette année ?
J'ai l'impression que c'est plus ouvert que les autres années. J'ai l'impression que les quatre méritent leur place en demies. Mais je sens Paris et Toulouse moins costauds que les saisons passées, et à mon avis ils peuvent être déstabilisés sur un match. Je crois qu'il y a peut-être une petite place pour Clermont cette année. »

Haronordiquy qui se bouge ? Laisse-mi rire il se bouge car c'est son orgeuil qui est touché un point c'est tout pendant un moment il n'a rien fait faut pas se réveiller quand on est au bord du précipice mais un peu avant si possible.

Tu as mal écrit Harinordoquy, et pourquoi tu dis qu'il ne se bouge pas car si le BO s'est redressée c'est grâce à lui et à d'autres.

Je le connais et je peux te dire que c'est pas le genre à se bouger pour le public il est du genre gros orgueilleux parce-qu'il est au BO et là vu que son orgueil est touché il se bouge cappicci ?

Tu le connais pas alors!!

Qu'es-ce t'en sais ?

Mon père est déjà allé chez lui et il a vite vu son caractère ...

Tu sais c'est pas en 30 min qu'on peut juger quelqu'un et il te suffit de regarder sa carrière pour qu'il ne décide pas de bouger son cul que par orgueil.